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la véritable histoire de nos ancêtres
3 octobre 2016

de Stéphanus Eyraudi del Pos à Barthélémy Eyraud de Chaumarès II (1286-1690)

On ne juge pas un arbre à ses racines mais à la qualité de ses fruits !

On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes !

L'arbre est tout entier dans la graine !

                                                 Des illustres inconnus

Avec l'aide :

  • des archives départementales du Rhone.
  • des archives départementales de Haute-Loire
  • de l'ordre de Malte
  • du Nobiliaire du Velay.
  • des archives des Hospices du Puy
  • du bulletin Historique de la société Académique du Puy.
  • du centre de recherche du Chateau de Versailles.
  • de plusieurs généalogistes éclairés à la lampe frontale.

A l'origine, les Eyraud étaient possessionnés en Gévaudan et au Puy.  Au XIII° siècle, il est dit que les Eyraud, depuis des temps immémoriaux, étaient propriétaires du village du Poux. (un village au XIII° siècle était constitué d'un regroupement de batiments sans église, nous traduirions aujourd'hui village par Hameau, et ce que nous appelons village, quelques maisons autour de son église, portait plutôt l'appélation de bourg à cette époque, seule la paroisse avait une réalité administrative et religieuse. Les Eyraud avaient jeté leur dévolu sur celles du Vernet, de Vergezac et de Nay, suivant les générations.)

Le Poux - Chaumarès

 

Moins d'un kilomètre sépare le relief "du Poux" (del Pos), entre le Vernet et Vergezac du rélief "de Chaumarès" (Choumary).  Si aujourd'hui le Poux est sur la commune de Saint-Jean-de-Nay, Choumary appartient à la commune de Saint-Privat-d'Allier. Des bâtiments et une ferme, existent toujours au Poux, ainsi que quelques maigres ruines au sommet du mamelon du Poux, laissant à penser qu'un bâtiment plus important dominait sans doute le secteur (Imaginons une construction en bois sur fondations de pierres).  Le Choumary est à ce jour totalement dépourvu de construction mais que dire du lieu au XIIIème siècle ?

Il est fort à parier que plusieurs générations et plusieurs branches familiales vivaient regroupées au Poux dans les différents logis. Pour ne pas éparpiller le domaine, les croisements des ces branches, enfants uniques ou dernier survivant de fratrie, perpétuèrent la propriété nourricière. ( Au XVII° siècle, 6 maisons, Eyraud, composaient le hameau du Poux. Information contenue dans un ordre au régiment d'infanterie de languedoc, signé par le Roi, Louis XIV, le 2 Mars 1651.) 

Blason Eyraud des origines       Eyrarud de chanac       barthélemy Eyraud

    Les Eyraud des origines        Les Eyraud ecclésiastiques       Barthélemy Eyraud

La devise familiale semble être aux origines :

 

Docebo iniquos vias tuas
et impii ad te convertentur
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers Toi, reviendront les égarés.

1286 à 1690 quatre cents ans de notre histoire

  • Stéphanus Eyraudi del Pos (Stéphan ou Etienne, Eyraud du Poux)

    Saint-Jean-la-Commanderie du Puy en Velay

Notre histoire commencera donc par des chartes détenues aux archives départementales du Rhône, fonds des templiers et de l'ordre de Malte.

"Stéphanus Eyraudi del Pos" né avant 1286 de la paroisse de Nay, transigea au Puy le 28 octobre 1336 avec Artaud de Faÿ, commandeur de Saint-Jean-la-chevalerie du Puy, au sujet des prestations dues par lui aux Hospitaliers. Selon cet accord, Etienne s'engageait, entre autres choses pour lui et ses successeurs à leur donner, chaque année et à perpétuité, quatre deniers tournois, une demi-livre de poivre et une demi-livre de gingembre. Depuis un temps immémorial le vaste domaine du Poux appartenait aux Eyraud.(Signataire de cet accord en tant que témoin : Pierre Ayraud d'Espaly "Piétro Ayraudi de Spaleto")

Hospitaliers de Jerusalem

Cet Ordre de droit pontifical de Saint-Jean de Jérusalem remonterait à la fin du XIe siècle dans l'établissement des marchands amalfitains à Jérusalem et la création d'hôpitaux, d'abord à Jérusalem, puis en Terre sainte, d'où leur nom «d'Hospitaliers ». À la suite de donations, ils vont posséder des établissements, prieurés et commanderies dans toute l'Europe catholique. À l'instar des Templiers, ils assument rapidement une fonction militaire pour défendre les pèlerins qu'ils accueillent sur les chemins de Jérusalem, puis pour combattre les Sarrasins aux côtés des Francs de Terre sainte.

Après l'expulsion des Croisés de Terre sainte (1291), l'Ordre s'installe à Chypre avant de conquérir l'île de Rhodes (1310) et de devenir une puissance maritime pour continuer à être le rempart de la chrétienté contre les Sarrasins. À la suite de la disparition de l'ordre du Temple en 1314, les Hospitaliers reçoivent les biens des Templiers, ce qui fait d'eux l'ordre le plus puissant de la chrétienté.

  • On ne connait qu'un fils de Stéphanus, Etienne né en 1325. Il figure dans un acte en 1351 
  • On ne connait qu'un fils d'Etienne, "Sage homme, Sire Jean EYRAUD du Poux 1er du nom, vivant en 1405.
  • Jean fut père d'au moins trois enfants : Raymond, notaire royal au Vernet village à 2 km du Poux (qui eut un fils notaire à Saint-Rémy). Jeanne et Etienne III
  • Etienne III (1410-1447) engendra Pierre et Vidal.
  • Pierre 1er du nom (1436-1450) fut père de jean qui suivra et de jacques établi à Vals près le Puy.
  • Jean II acquit de nombreuses terres que lui cédèrent, Guillaume Corailh de Voyhiac en 1441, Jean Beyrrer prieur de Saint Privat en1484, Dominique Jacmes 1489, Jean Médard, Mme de May 1492, Pierre Rusi 1508 etc.. En 1507, Jean Oriant, prieur de Saint Privat, lui fit rémission de tous ses droits sur les terres du Poux. En 1520, il les reconnu à la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem du Puy. Il fut père de Pierre et Durand. Chaumarès et le Poux furent détachés une première fois. la reine margot
  • Pierre Eyraud du Poux, acquit de concert avec Durand Eyraud de Chaumarès son frère, une reconnaissance féodale en faveur des religieux du Monastère de Saint-Chaffre, pour des terres sises à Nay (1523). Il fut en proces avec ceux de la Chaise-Dieu. Il est le père de Jules qui suit. De son coté, Durand fut le père, du premier, Barthélemy Eyraud de Chaumarès, secrétaire durant plus de 30 ans (1579-1610) à la cour de Nérac, lors de son exil au château d’Usson en Auvergne et à Paris, de la sœur du Roi Henri III, la sulfureuse Marguerite de Valois dite La Reine Margot, femme d'Henry de Navarre, futur Henry IV. Il est également l’arrière grand père de Miracle Eyraud, la mère de l’autre Barthélemy Eyraud de Chaumarès, qui clôtura la lignée.
  • Jules Eyraud du Poux 1er du nom. fit une reconnaissance en faveur de la Chaise Dieu. racheta des terres à Julien de Rome, puis a Vidal corailh, enfin il fit des fondations en 1567 et 1576 à l'église de Saint-Jean-de-Nay. Il épousa sa cousine  Marguerite Eyraud qui testa le 15 Juin 1581 (acte reçu par maître Vital Eyraud, Notaire Royal). Elle lui donna sept enfants. 

C'est avec leur cinquième enfant Claude Denis Eyraud, que notre lignée quitta la branche aînée pour migrer en 200 ans de Saint-Jean-de-Nay jusqu'à Saint-Romain-Lachalm puis L'Hôpital-Sous-Rochefort et Saint-Etienne. Nous étudierons de Jules Eyraud du Poux à Jean-Baptiste Eyraud de Bordes, des riches propriétaires terriens de la Haute Loire aux rentiers arquebusiers stéphanois, dans une prochaine chronique. 

Le deuxième, Barthélemy Eyraud de Chaumarès 

Nous ne fermerons pas cette chronique sans évoquer l'arrière petit fils de Jules Eyraud de Chaumarès. Noble Barthélémy Eyraud du Poux seigneur de Chaumarès qui mourut au Poux le 29 Janvier 1690 en clôturant la lignée des Eyraud du Poux de Chaumarès.

Château de Versailles, centre de recherche

  • Donc Jehan Eyraud du Poux le fils ainé de Jules Eyraud, épousa Victoire Rodillon (des seigneurs de Pouzols) et eut un fils Pierre qui suit. Ce Jehan avait également un frère, claude le grand-père de Noble Antoine Eyraud, dit "Jambe de bois" qui légua tous ses biens aux pauvres de l'hopital général du Puy, soit plus de 61 000 livres, adjugées par sentence du 12 septembre 1676 aux dépens du Baron de Saint-Privat.  Il fut à son tour père de Jean officier des armées du Roi.
  • Sire Pierre Eyraud du Poux épousa sa cousine, Miracle Eyraud de Chaumarès. Tous deux eurent quatre enfants dont Barthélémy. Puis d'un deuxième lit avec Claudette Mouton, naquirent quatre autres enfants. 

Nicolas Legras

Fort bien instruit par les pères jésuites, au collège qu'ils venaient d'ouvrir au Puy, Bathélemy fut admis à la cour vers 1642. Alors que le futur Louis XIV n'avait que quatre ans et qu'il ne restait qu'un an de vie à Louis XIII et un peu moins à Richelieu, Barthélémy allait vivre La régence d'Anne d'Autriche et de Mazarin puis un des plus longs règnes de toute l'histoire de l'Europe. Celui du Roi Soleil.  

Anne d'Autriche

Lui, le plus grand des petits devint le plus petit des grands. Il entra au service de la Reine et noua une relation singulière avec elle au point qu'en 1646, la Reine-Mère l' attacha à ses services jusqu'après sa mort, par une longue lettre d'engagement signée de sa main et contresigné de Nicolas Legras, secrétaire aux commandements. Ce brevet est détenu par les Hospices du Puy en velay : Il est dit qu' Aujourd'hui , dernier jour de janvier 1646, la reyne régente, mère du Roy, estant à Paris, désirant gratifier et favorablement y traiter Me Barthélemy Eyraud. Que sa Majesté à retenu et retient ledict Eyraud en l'estat et charge de l'un de ses secrétaire ordianaire, pour dorésenavant la servir en cette qualité, et en jouir aux honneurs, auctorités, prérogatives, prééminences, privilèges, franchises, libertés exemptions, gaiges, droicts, fruicts, profficts, revenus et esmolumens y appartenans. Il mentionne que le chancellier de Bailleul recevra le serment en tel cas requits, pour l'admettre en possession et jouissance de ladicte charge. (charge d'officier commensal = compagnon de table, reponsable des finances, mais aussi officier de renseignement.)

Pour les propriétaires en campagnes, les privilèges attachés aux charges à la cour, les enrichissaient plus sûrement que leurs gages, qui s'élevaient pour Barthélemy en 1646 à 50 Livres.  l'optimisation fiscale était déjà de mise en France à cette époque et l'exemption de la Taille sur les revenus provenant du Domaine du Poux était l'élément central de l'acroissement de la fortune de Bathélemy, qualifiée de considérable, à son décès, par les Hospices du Puy. 

Il fut successivement :

Mazarin et anne d'Autriche

 

  1. officier de la maison de la Reine Anne d'Autriche dès (1642)
  2. Secrétaire du premier Maitre d'hotel de sa Magesté (1644)
  3. secrétaire ordinaire de la reine, mère du Roi Louis XIV (brevet du 31 janvier 1646)
  4. officier de la maison du Roi
  5. secrétaire de ce prince au palais Royale (1648)
  6. Contrôleur Général de la chambre de S.M. et de la chambre aux deniers (1651)
  7. maréchal des logis des camps et armées du Roi (1654)
  8. Conseiller du Roi Louis XIV (1654 l'année de son sacre)
  9. Huissier des filles de la Reine-Mère (1651-1666)
  10. conseiller ordinaire de la Reine (1654)
  11.  etc etc etc...

 

Il est dit dans une requête qu'il  adressa en 1687, à l'intendant d'Auvergne qu'après la mort d'Anne d'Autriche, il fut durant les six années de trouble à Paris, maréchal des logis des camps et armées du roi, envoyé aux plus lointaines conquêtes du Roi Soleil, en Flandre, luxembourg et allemagne. Il signait Eyraud de Chaumarès, du nom d'une de ses terres situé au Poux. Il scellait ses lettres d'un cachet armorié : D'or au lion de sable, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent. Surmonté du timbre des gentilhommes de trois Races de père et de mère, à savoir le casque ouvert, avec grille et lambrequin, taré de profil. 

Le poux aujourd'hui

Au XVII° siècle, l'antique domaine du Poux appartenait toujours à la famille Eyraud. Pierre Eyraud du Poux épousant sa cousine, fille unique, Miracle Eyraud de chaumarès, avait réuni pour la deuxième fois l'ensemble du domaine, transmis intégralement à barthélemy, qui avait fait croitre le domaine par acquisitions. Le livre de raison (1653-1689) de Barthélémy, nous livre de précieux éléments sur cette propriété. Elle comportait plus de quatre-vingt hectares, en champs, prés, labours, pâturages, bois et jardins, avec un ensemble de bâtiments groupés autour d'une vaste cour carrée. s'y trouvaient les étables, les écuries, les loges à cochons, les granges, le four, le puits surmonté d'un pigeonnier et une maison de maître bien meublée. Elle employait, sous la direction d'un maître bouvier, une douzaine de domestiques des deux sexes, sans compter les ouvriers saisonniers. En 1654, s'y trouvaient cinq charrues ou araires et un important cheptel d'environ deux cents bêtes : cinq paires de boeufs de labour, trente autres bovins, une centaine de moutons, une douzaine de porcs, une quinzaine d'animaux de bâts ou de trait, dont cinq juments. Les animaux du domaine du Poux étaient marqués au fer de la croix de Malte.

Blason complet de Barthélemy

Si le conseiller de la Reine-Mère reçut au Puy un excellent accueil et fut traité avec beaucoup de considération, notamment par l'évêque du Puy Armand de Béthune, il n'en fut pas de même en campagne. On ne voulait pas admettre que le plus riche propriétaire foncier soit dispenser de la taxe Royale qui pesait lourdement sur les autres. Toute son existence fut en effet "empoisonné" par l'hostilité des habitants, consuls et collecteurs, de la paroisse de Nay, qui s'obstinaient, chaque année, à le faire figurer sur le rôle des tailles, alors qu'il était dispensé de cet impôt, en qualité d'officier ou d'ancien officier commensal de la Reine-Mère. Il fallut pas moins d'un jugement de l'élection de Brioude, confirmé par arrêt de la Cour des Aides de Clermont, de cinq ordonnances des intendants d'Auvergne, pour faire reconnaître l'exemption.

Le 2 mars 1651, sur injonction de la Reine-Mère, Le Roi Louis XIV ordonna le délogement du village du Poux, d'une compagnie du régiment du Languedoc pour aller dans le lieu de Nay et y demeurer en garnison. Les voisins de Barthélemy ne lui disaient pas merci !

Au décès de la Reine-Mère, Barthélemy fut couché sur le testament pour recevoir un habit de Deuil et 600 livres. (voir transcription d'un courrier de Delacore, bas de page.)

Eglise du vernet 43

 

Il épousa au Puy par contrat, Marguerite Vidil, fille de "Sire Jean et de feue Marie Blacheyre. Sans postérité, il testa au Poux, le 26 Janvier 1690 (acte reçu de maitre jean Jouve, garde-notte, notaire et tabellion royal héréditaire en la prévoté de Langeac), en faveur  de l'Hôtel-Dieu et de l'Hôpital-Général du PUY, dont il restera un des principaux bienfaiteurs. (Sauf une soulte pour sa nièces, Marie.)

Renonçant à participer au soulagement spirituel de son prochain, Barthélemy Eyraud consacra ainsi sa fortune aux pauvres des hopitaux. Lui qui avait participé aux fêtes et aux fastes de la cour de Louis XIV, avait toujours été frappé par la misère dans les campagnes. N'écrivait-il pas en 1655 : "La pauvreté est ici si générale que nous pouvons appeler nos villages des hôpitaux sans fondation ; à ces objets de misère, il faudrait avoir perdu tout sentiment de charité pour n'en être pas touché". 

Conformément à ses instructions et contre legs d'une obligation de cinquante livres au curé du Vernet et dix à la communauté des prêtres de Saint-Jean-de-Nay. il sera enterré sous la nef de l'église paroissiale du Vernet, la plus proche du Poux, en présence de douze prètres, auxquels a été versé à chacun d'eux la somme de vingt sols.

Le domaine du Poux sera conservé par les Hospices du Puy presque 300 ans rapportant environ 80 000 francs par an. Dans les années 1980, il sera revendu par adjudication.  

                                                           Cross_of_the_Knights_Hospitaller

 Transcription de quelques courriers, de ou à, Barthélemy Eyraud de Chaumarès II :

Lettre de Mgr de Béthune, évèque du Puy, à Barthélemy Eyraud

Au Puy , ce 5 may 1684

Vous ne sauvres croire, Monsieur, combien je vous estime et la plaisir que j'ay d'entendre parler de vous. Il y avait bien longtemps, que j'avais envie de vous voir, car je scais que vous avez esté en bon lieu, et nous n'avons guère de gens en ce pays de personnes qui ayent veu le monde et qui sache vivre.Je vous envoye de bon coeur mon oraison funèbre (pour la mort de la reine mère) et vous qui avez vescu dans la maison de nos maistres vous en jugerez mieux que les autres. Je suis de tout mon coeur, Monsieur, votre très humble et très véritable serviteur.

                                                                                                     L'Evèque du Puy.

(Note : Armand de béthune, nouvellement nommé évêque du Puy, homme habile, petit neveu de Sully, savait que Barthélemy était sans postérité, il discuta avec lui du legs de sa fortune aux Hospices du Puy en fondation, l'incitant à modifier son testament. Ce que Barthélemy  fit quelques heures avant sa mort. Son cousin Antoine Eyraud léguera personnellement à l'évêque 10.000 livres.)

Lettre de Delacore, officier de la maison de la Reine Mère, à Barthélemy Eyraud au Puy

A Paris, ce 13° Apvril 1666

Monsieur, Estant arrivé en cette ville ce matin, je n'ay pas manqué d'aller voir chez Monsieur Bartillat, si vous estiez dans les récompenses, comme les rares offciers, ainsi Monsieur Tubeuf m'avait toujours dict qu'il en aurait soin. Il est vrai qu'il y en a beaucoup qui n'ont rien, particulièrement ceux qui ont eu survivance de leur charge, ceux qui les ont eue par la mort de leur père, ou ceux à qui on les avoient donnés, ou qui avoient esté récompansés ou par des charges chez la Reyne, ou chez Monsieur, ou Madame. Mais Dieu mercy, comme moy et ceux de la campagne, ainsy que m'a dict Mr Leclert. Mr Palestrier me dict toujours que vous recepvrez vostre habit. Croyez que j'an auray soing et que rien ne vous sera frustré.....

(Note : Le testament de la Reine-mère fut exercé et Barthélémy toucha ses 600 Livres et son habit de deuil. Cet habit de deuil très couteux était également très important à l'époque car il autorisait son propriétaire à paraître à la cour durant les périodes de deuils. Les autres devant se calfeutrer dans leurs appartements et se morfondre durant des mois ne subsistant que par l'acquisition de denrées peu ragoutantes et à forts prix ou repartir en campagne dans leurs propriétés rurales, loin du soleil de Versailles et de la manne royale, espérant le signal Divin du retour en cour. Le protégé de la Reine-mère, naviguait sans crainte de Paris à versailles et de Versailles au Poux ou au Puy, vaquant à ses occupations épistolaires.) 

Lettre du Baron Jacques de Bouchard de saint Privat, à Barthélemy Eyraud

De Saint Privat ce XVII° mars 1657

Monsieur, Vous m'avez parfaiteùment obligé de l'advis  que vous m'avez donné de votre départ, ce qu'il me fait vous demander de prendre la payne de voir mon frère le chevalier de Vissac qui loge chez Monsieur Tranchant, Maistre d'armes, près la porte de Bussy........j'aurez autant passioné avoir esté en faculté de vous envoyer de l'argent les autres affaires que j'ay ne me le permetant pas.......je vous aurez grande obligation d'en faire les advences et au pardevent que de retirer l'arrest de la taxe vous en demeureriez saisi jusqu'à ce que je vous aurois remboursé et que je vous asseure que je serez très ponctuel à satisfaire jusqu'au dernier denier. et voyez en quoi je vous pouray servir en ce pays en vostre absence et n'espargniez pas celui qui est tout à vous sans aucune réserve, Votre serviteur très affectionné St Privat. 

(Note : Depuis Paris, Barthélemy aida le Baron financièrement tout en lui conseillant de modérer son fils pour éviter l'irréparable, mais sans succès. Si la cohabitation entre les seigneurs des lieux et les habitants s'était toujours raisonnablement déroulée, l'arrivée des Bouchard mit en péril l'équilibre toujours précaire avec les fiefs voisins. Le fils de Jacques de Bouchard, se rendit coupable d'exactions de toutes sortes envers les seigneurs voisins, le clergé, les habitants et même l'évêque. Il fut dénoncé par ce dernier au parlement de Paris. Condamné à mort en 1676, pour plusieurs assassinats, il se volatilisa fort opportunément. La sentence ne put donc jamais être appliquée. Hélas, en ces temps, les biens subissaient les conséquences des agissements de leur propriétaire. Comme s'il était responsable des actes de banditisme de son maître, le château fut condamné à l'arasement.  Assiégé par d'Aguesseau, intendant du Languedoc, fort de son droit, l'édifice perdit murailles, portes et tours... Et faute de seigneur à pendre on fit se balancer son effigie !  Un cousin issu de germain de Barthélemy, Noble Antoine Eyraud dit "Jambe de Bois", bénéficiaire au procès de plus de 61000 livres , en fit don aux Hospices du Puy qui continuèrent de poursuivre la famille de Bouchard jusqu'au paiement complet de la somme due.) 

Lettre de Bouquet à Felix, procureur au Puy pour faire tenir à Eyraud, secrétaire de la Reine, Estant présent en sa maison au Puy ou au Poux.

A Paris,ce 18° Janvier 1656

........Vous aurez appris la mort de Monr le Garde des Sceaux et comme on les a remis à Mons le Chancelier, moyennat, dit-on, cent mille escus qu'il a donné à ceux et a celles qui lui ont procuré cet advantage. 

........Monr le Duc de Modène est encore icy ; on luy donna dimanche dernier le divertissement d'un grand bal royal ; et s'en retourne, dit-on, dans cinq ou six jours. On parle du mariage du Roy plus que jamais avec la fille de Savoye, et si cela est, il fera bientot voyage à Lyon.

........On parle d'assièger Milan cette campaigne ; d'autres disent qu'il y a de grand desseins contre la Flandre et que Cromwel fournissant dix mille hommes et vingt vaisseaux de guerre comme il s'y est  obligé. Cela fera grand bruit et estonnera tout le Pays-Bas. Monseigneur le Duc d'Orléan revient en cour. Hier il parti d'icy une sage femme-femme dont j'ai oublié le nom, dans un carosse à six chevaux pour Pesenas, y accoucher Madame la princesse de Conty. Elle fera sans doute arrest chez vous.

........Le mariage de Mademoiselle de Longueville avec Monr le Duc de Nemours se devoit faire et je ne scais pas le sujet qui le retarde. On parle de donner l'archevèché de reims au cardinal Antonio....

Pour l'edict des monnoyes, on en a publié un, mais je ne crois pas qu'il subsiste ; il y a trop d'oppositions. cependant tout va à l'ordinaire et sistost qu'il y aura quelque chose de nouveau, on vous le fera scavoir.

(Note : Les échanges épistolaires de Barthélemy, semblent aujourd'hui anodins, pourtant à l'époque le pouvoir et l'information étaient liés, et ces échanges tissaient une toile, reconstituaient les tenants et les aboutissants. La Reine-mère, utilisait ses officiers du conseil, comme autant de vigies rapportant les faits réels, les sentiments, en tous points du Royaume. Ces informations étaient échangées bien souvent à table et instruisaient les monarques sur les conséquences de leurs décisions, mais aussi sur la localisation des individus. Le courrier à cette époque voyageait relativement vite moins de 5 jours pour faire Versailles le Poux.) 

Lettre de Bouquet à Barthélemy Eyraud par l'intermédiaire de Boyer, Procureur au siège Présidial de Riom.

a paris, ce 12° Juin 1657

Pour nouvelles de ces quartiers, il ne se fait quasi rien. Nostre armée à faict fainte d'assiéger Graveline, St Omer, Aire, ensuite Cambray qui estroit dégarni de soldats ; mais auparavant qu'on aye eu le loisir de l'assiéger on y a jeté quatre mille hommes, ce qui a fait changer de dessein ; le bruit est commun à présent qu'on en veut à Rocroy et qu'on va l'assiéger, s'il ne l'est déjà.

Le Roi est de retour à compiègne......

(Note : Nous pouvons remarquer que les offciers de la Reine-mère s'échangent des informations sur la startégie militaire des guerres du Roi, sur la tactique adoptée, et les prochaines batailles à envisager, tout en localisant les personnages importants en cas de nécesité. La Reine-mère, trouvait ainsi auprès de ses gens du conseil, une information fraiche et exploitable.)

Lettre de Barthélemy Eyraud à Bouquet (Prètre, Clerc de l'oeuvre et fabrique de Saint-Germain-L'auxerrois, aujourd'hui 1er arrondissement de Paris )

a Lyon, 6 décembre 1658

Monsieur, Suivant les advis que vous nous aviés donné de la marche de la cour pour Lyon, j'espérois pouvoir faire ce voyage avec nostre femme, ce qui auroit peu réussir si les granges et grand festin luy eussent faict perdre courage dès que nous somes arrivés au Puy. Je n'ay pas laisser de continuer ma route et suis arrivés fort heureusement en cette ville de Lyon ......

Depuis que la cour de savoye est en cette ville, nous n'y avons veu que bals ballets festin et autres réjouissances.... on ne scait lequel des deux emportoit le prix : l'abondance de la France ou la politesse de L'Italie. Mardy dernier le Roy voulut tesmoigner à son altesse Royale de Savoye la satisfaction qu'il recevait de leur entrevues par un festin royal qui fut suivi d'un Bal, après lequel Mercredi matin sadite Altesse parti de cette cour en poste pour se rendre à Chambéry, après avoir pris  congé de leurs Majestés et les avoir asseurées qu'elles ne séparera jamais les intérest de la France.

Demain, Madame Royale de Savoye et les princesses Maurice et Marguerite, ses filles, en doivent aussy partir ; on doit croire qu'elles ont receu la satisfaction qu'elles pouvoient espérer de cette cour. à cette réserve des mariages qu'on croyait être le sujet de leur voyage, qui sont demeurrés irrésolus, qu'on estime en avoir faict bruit par maxime d'estat plutost que pour le dessein qu'on aye de les accomplir. Monsieur le chancellier a joint cette cour puis avant hyer,ayant parachevé ce qui restoit à faire avec les bourguignons. On croit qu'il n'en sera pas de mesme avec les Provençaux. et qu'ils n'en seront pas quittes pour de l'argent ; puisqu'ils s'obstinent si fort à ne rien faire de ce que le Roy leur demande. On faict venir l'armée de cataloigne, ensemble celle d'Italie pour leur rendre visite et l'on fait estat que les vaisseaux anglois seront au devant de Marseille le quinzeième de ce mois. On prépare des batteaux sur les deux rivières de Loyre et du Rosne pour l'embarquement de cette Cour. On ne scait encore laquelle des deux voyes on prendra. Chacun désireroit fort se retirer du costé de Paris, bien plus que de s'en esloigner, et moy ; je vous assure que mes souhaits y sont fort portés, mais bien davantage encore d'estre toute ma vie ....... 

 (Note : Cette lettre est intéressante, on remarque que Barthélemy voyage avec son épouse, mais qu'elle ne participe pas aux festivités. Le voyage de la cour à Lyon est un élément important de l'histoire de France. Nous pouvons croiser le courrier de Barthélemy avec les mémoires de la grande Mademoiselle, et nous voyons que Barthélemy avait bien mieux appréhendé les finalités de l'affaire, en concluant le jour même que le mariage avec la savoye ne se ferait pas. Les deux récits se complètes, Barthélemy sur un registre politique et la Duchesse de Montpensier sur les petites histoires personnelles. Elle fut bien plus intéressée par les caprices de la cour, la longueur des queues des robes des Mancini au mépris de l'étiquette, le nombre de chevaux et de carosses de sa suite dans les cortèges, que par l'imbroglio politique qui se jouait à Lyon et dont elle s'amuse. A la suite de sa visite en sa principauté de Dombes, elle trouva le peuple trop bien vêtu et trop bien nourrit, lui imposant de nouvelles taxes, alors que barthélemy voyait la misère partout. C'est à Lyon lors des festivités de la présentation de la princesse de savoye à Louis XIV que Don  Antonio Pimentelli, embassadeur extraordinaire du souverain d'Espagne, fit une entrée tonitruante, pour proposer une alliance à Anne d'Autriche, qui avait réussie à piquer au vif son frère, Philippe IV "Le Roi Planète", Roi d'Espagne et des Indes. La niéce d'Anne, Marie thérèse d'Autriche, l'infante d'Espagne était offerte en mariage au "Roi Soleil" Louis XIV.) 

Note sur les Eyraud écclésiastiques  :

Il est à noter que les premières armes écclésiales Eyraud ont appartenu à André Eyraud de Chanac (Chanac en gévaudan, Lozère aujourd'hui), le célèbre abbé de la Chaise-Dieu.(1378-1417) et à Gabriel Eyraud, Juge de l'équivalent, cité dans le compoix de 1544, ainsi qu'à Louis Eyraud de Servissas, prévôt du chapitre du Puy en 1545. Elles ont incontestablement appartenues également à "Pétro Ayraudi de spaleto", témoin de l'accord entre Etienne Eyraud du Poux et Artaud de Faÿ en 1336. On peut présumé qu'elles ont été également portées par Raymond Eyraud, abbé du Monastier-Saint-Chaffre (1309-1320), ainsi que par son neveu, Bompar, qui fut abbé de ce monastère, de 1419 à 1436. Mais aussi à Messire Nicolas Eyraud, fils de Gabriel et d'ysabelle de la Roche, bachelier ès-décret, qui fut curé de Saint Haon (1445), prieur de Saint-Clair (Vivarais), et procureur du Chapitre cathédral. Il fut envoyé à Rome,"en compagnie du vicaire de l'évesque du Puy "Pro Négocüs Regis" et mourut à la fin du XV° siècle. D'autres enfin, comme Jean Eyraud, prètre de Saint-Remy, vers 1611, ou, Pierre Eyraud, mort au Puy en 1644, curé et prieur de Chapuzac et administrateur de l'Hotel-Dieu du puy. Tous appartiennent à la Famille.

Par contre nous n'avons pas de lien de parenté avec le Frère Eugène Eyraud né en 1820 à Saint-Bonnet en champsaur, père picpucien et missionnaire, qui évangélisa l'ïle de Paques, baptisant les Pascuans, qui redécouvrit la langue oublié "le Rongo-Rongo", et qui fut enterré en 1868 sur l'ïle. Nous n'aurions pas de lien non plus avec Bertrand III de Chanac, né à Paris, évêque du Puy de 1383 à 1384, malgré toutes les similitudes avec notre célèbre abbé Eyraud de chanac de de la Chaize-Dieu. 

Note Sur la Reine Margot : L'exil d'une reine (et de son secrétaire, Barthélemy Eyraud de Chaumarès 1er du nom.)

Ville prison Usson Auvergne

 Fille du Roi Henri II et de Catherine de Médicis, Marguerite de Valois (que son frère, Le Roi Charles IX aimait surnommer Margot «En donnant ma sœur Margot au prince de Béarn, je la donne à tous les huguenots du royaume.» En effet, les faveurs de la princesse passaient déjà pour être partagées par un assez grand nombre d'élus.) fut mariée en 1572 à Henri Roi de Navarre dans le but de réconcilier catholiques et protestants (futur Henri IV, mariage cassé par le Pape en 1599). L'inverse se produisit, puisque cette union fut même l'une des causes de la Saint-Barthélemy. Chassée de la Cour par son frère, le Roi Henri III pour ses intrigues avec la ligue catholique et pour ses aventures galantes, cette femme cultivée, auteur de poèmes et de mémoires et qui savait traiter la politique, tint une brillante cour à Nérac, sur les bords de la Baïse, avant d'être enfermée par son frère et maintenue par son ex-mari, le Roi Henri IV, au château d'Usson (Auvergne), de 1586 à 1605. Dix ans plus tard, elle mourait à Paris, âgée de 62 ans.

 Sur l'émail d'une plaque de lave dressée en son honneur à l'entrée du village, il est écrit : "Puis la légende s'empara de moi pour l'opprobre ou la passion. Symbole ballotté dans l'histoire de France jusqu'à ne plus me reconnaître, je devins la romanesque Margot victime de la jalousie maladive d'hommes trop lourds des convenances du monde".

Mariage de Henry IV à Lyon

 Difficile d'imaginer la vie du secrétaire particulier, de la Reine Margot, prénommé "Barthélemy", à la cour Huguenote du roi Henri de Navarre, en guerre ouverte contre la France, 6 ans après le terrible massacre de la Saint-Barthélemy. A la cour de France puis au chateau de Carlat, et enfin pendant 20 ans, dans la ville prison d'Usson, avec une femme qui malgré tout ses excès, était très catholique et dont le mariage avec le Roi de France Henri IV fut annulé par le Pape, pour que l'ancien Huguenot puisse se marier très religieusement avec Marie de Médicis en la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Sans doute, lui fallut-il beaucoup de courage, de flegme, ou d'affection dirons certains, pour résister 30 années aux services de la Passiônata. 

entrée a Lyon de Henry IV pour son mariage 1595

Une chronique spéciale pourrait être consacrée aux deux Barthélemy Eyraud, qui surent si bien, plaire à leurs Reines, femmes de caractères. Le premier à "La Reine Margot" et le deuxième à "La Régente Anne d'Autriche" mère de Louis XIV.

La passionata

 

ce que l'histoire nous dit :

le timbre du blason, signifiance !

 

En Français, race est un synonyme de génération, famille, groupe ou communauté.

Shakespeare, beaucoup de bruit pour rien : "Il est de ma race". Ne nous emballons pas ! 

 

 

Alors elle est pas belle la Vie ?

Maintenant, la Réponse à la question que personne ne se pose : Quid de l'éventuelle noblesse des Eyraud à part celle du coeur qui est indiscutable.

 

Ce qui pourrait faire penser à la noblesse.

 

 Ce qui l’empêcherait

ð     La connaissance de la généalogie familiale dès le XIII° siècle.

ð     La présence de la famille Eyraud dans le Nobiliaire du Velay par Jourda de Vaux.

ð     La présence au XIII° siècle d’un pigeonnier au Poux, le droit de colombier était un privilège nobiliaire

ð     Les terres du Poux et de Chaumarès ne sont pas qualifiées de franc fief (pas de seigneurie connue.)

ð     La dénomination de Noble XX Eyraud pour certains voir de Sire.

ð     Les différentes Charges détenues.

ð     Les relations avec les fiefs alentours, traitant d’égal à égal.

ð     L’utilisation d’un sceau surmonté d’un signe de noblesse de 3 générations. le casque ouvert, avec grille et lambrequin, taré de profil. 

ð     Le vocable de seigneur de Chaumarès

ð     Les brevets Royaux font mentions de la distinction de Monsieur.

ð     Les Eyraud des origines sont des paysans.

ð     Le Poux n’est jamais qualifié de Fief dans les quelques documents encore visibles

ð     Les Eyraud reconnaissent le terres du Poux à la commanderie de Saint-Jean. (dès 1336)

ð     L’assujettissement à la taille. Sauf à certaines périodes.

ð     On ne trouve que 3 Demoiselles Eyraud dans les familles Nobles alentours, ce qui est peu. Toutefois la trace généalogique des femmes est plus aléatoire.

ð     Le pigeonnier est cis sur le puits, ce qui pourrait être autorisé aux roturiers propriétaires de plus de 100 arpents

ð     Ce qui ressemble à une particule, pourrait être un honneur de propriétaire, un signe de localisation, de différenciation, une marque de courtoisie.

ð     Les brevets Royaux ne mentionnent que le simple Nom Eyraud.

  •  Une seule mention, très postérieure, d’un hypothétique premier anoblissement par le Roi philippe III 

 Ite, Missa Est !    Deo Gratias !

Espaly

  • Piétro Eyraudi de Spaleto = pierre Eyraud d'Espaly (Espaly Saint-Marcel, Haute Loire, aujourd'hui) 

 

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Commentaires
C
Qui connaît l'origine de la belle croix dite "de l'âne",dans mon bois du Poux?
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L
Joli récit certes un peu complexe mais émaillé d'anecdotes intéressantes.<br /> <br /> Jean Eyraud vivant en 1405 est le premier d'une bien belle lignée !<br /> <br /> Beau travail Benoît Joseph Eyraud de Chaumarès du Pou !
Répondre
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